Navires des États-Unis
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|content=Les navires déployés par la marine des États-Unis (ou US Navy) sont dotés d’un blindage efficace (bien que suivant la plupart du temps l’approche du « tout ou rien »), de puissantes batteries et d’une défense antiaérienne (AA) performante. De plus, leur configuration de base leur est moins pénalisante étant donné que nombre de ces navires ont été construits plus tard et n’ont donc reçu que peu d’améliorations, qui plus est moins conséquentes, que leurs concurrents de la Marine impériale japonaise, tels que le ''[[Ship:Kongo|Kongo]]''. Dans leur configuration de base, la plupart des navires américains peuvent remplir leur rôle de manière efficace, et, bien qu’ils soient plus performants une fois améliorés, ils ne nécessitent pas ou que peu de temps d’adaptation. Les torpilles dont ils sont dotés sont terriblement inefficaces, mais la vraie force de ces navires demeure dans leur capacité à se jeter dans les combats tous canons dehors, pouvant compter sur leurs batteries plus performantes et leur excellente capacité de survie. | |content=Les navires déployés par la marine des États-Unis (ou US Navy) sont dotés d’un blindage efficace (bien que suivant la plupart du temps l’approche du « tout ou rien »), de puissantes batteries et d’une défense antiaérienne (AA) performante. De plus, leur configuration de base leur est moins pénalisante étant donné que nombre de ces navires ont été construits plus tard et n’ont donc reçu que peu d’améliorations, qui plus est moins conséquentes, que leurs concurrents de la Marine impériale japonaise, tels que le ''[[Ship:Kongo|Kongo]]''. Dans leur configuration de base, la plupart des navires américains peuvent remplir leur rôle de manière efficace, et, bien qu’ils soient plus performants une fois améliorés, ils ne nécessitent pas ou que peu de temps d’adaptation. Les torpilles dont ils sont dotés sont terriblement inefficaces, mais la vraie force de ces navires demeure dans leur capacité à se jeter dans les combats tous canons dehors, pouvant compter sur leurs batteries plus performantes et leur excellente capacité de survie. |
Version du 30 janvier 2019 à 21:01
En raison du rework récent des porte-avions, certains passages ont été retirés en attendant leur actualisation.
|content=Les navires déployés par la marine des États-Unis (ou US Navy) sont dotés d’un blindage efficace (bien que suivant la plupart du temps l’approche du « tout ou rien »), de puissantes batteries et d’une défense antiaérienne (AA) performante. De plus, leur configuration de base leur est moins pénalisante étant donné que nombre de ces navires ont été construits plus tard et n’ont donc reçu que peu d’améliorations, qui plus est moins conséquentes, que leurs concurrents de la Marine impériale japonaise, tels que le Kongo. Dans leur configuration de base, la plupart des navires américains peuvent remplir leur rôle de manière efficace, et, bien qu’ils soient plus performants une fois améliorés, ils ne nécessitent pas ou que peu de temps d’adaptation. Les torpilles dont ils sont dotés sont terriblement inefficaces, mais la vraie force de ces navires demeure dans leur capacité à se jeter dans les combats tous canons dehors, pouvant compter sur leurs batteries plus performantes et leur excellente capacité de survie.
Les États-Unis ont sans doute hérité des traditions navales du Royaume de Grande-Bretagne, duquel ils se sont séparés en gagnant leur indépendance. Au fil des ans, l’US Navy a alterné entre succès et déconvenues dans ses affrontements avec les marines britannique, française, et espagnole. Toutefois, en raison des faibles perspectives économiques et d’une mentalité isolationniste, conjuguées aux traités de désarmement naval signés à la fin de la Première Guerre mondiale, l’efficacité de la marine des États-Unis et sa capacité à faire face aux situations critiques ont été mises à mal. Néanmoins, cette situation a brusquement changé après l’attaque surprise des Japonais sur Pearl Harbor. Considérée comme un coup bas ne respectant pas les règles d’engagement, l’attaque de Pearl Harbor a balayé toute réticence de l’opinion publique américaine à entrer en guerre.
Sa flotte de cuirassés hors d’action, l’US Navy a décidé de se tourner vers ses sous-marins et sa flotte de porte-avions naissante – les armes mêmes que la marine japonaise avait employées pour neutraliser la Flotte du Pacifique des États-Unis – qu’elle a, ironiquement, mieux mis à profit que ne l’a fait le Japon (qui, lui, se bornait à miser sur ses cuirassés et sa doctrine de la « bataille décisive »). Grâce à cela, les États-Unis sont sortis victorieux des batailles de la mer de Corail, de Midway, de la mer des Philippines, du golfe de Leyte, et d’Okinawa. Bien qu’au départ légèrement en retard sur son adversaire nippon, l’US Navy l’a peu à peu rattrapé, que ce soit d’un point de vue qualitatif ou quantitatif. Presque tous les navires étaient équipés d’instruments de conduite de tir plus performants, tels que le radar ou l’ordinateur balistique. La puissance industrielle des États-Unis a permis la construction de navires de conception éprouvée (les 175 navires de la classe Fletcher bâtis en l’espace de moins de quatre ans en sont le parfait exemple) dotés d’un équipement similaire. Les membres d’équipage transférés d’un navire à l’autre étaient donc en mesure d’assumer rapidement leurs fonctions sans avoir besoin de suivre une nouvelle formation de spécialisation. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l’US Navy est devenue la plus puissante marine du monde.
Destroyers
Les destroyers américains possèdent un nombre de points de vie important et sont dotés de batteries à cadence de tir élevée et pouvant pivoter rapidement. Masqué par un nuage de fumée ou à couvert derrière une île, ils peuvent assurer en toute impunité un barrage de feu continu sur les navires ennemis. Il faut dire que le Gearing, le joyau des destroyers américains, est capable d’arroser sa cible de plus de 120 obus par minute ! Ils sont également dotés d’une défense AA raisonnable leur permettant d’endosser le rôle de navire d’escorte si nécessaire. Cependant, une discipline de feu et un usage savant des fumigènes sont essentiels puisqu’ouvrir le feu, que ce soit avec les batteries principales ou les canons AA, peut révéler la position du navire. L’US Navy a rencontré systématiquement des problèmes avec ses torpilles, ce jusque vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, et ces défaillances sont reproduites dans le jeu. Faute de pouvoir lancer une bordée de torpilles depuis le couvert d’un nuage de fumée, les destroyers américains de bas rang sont souvent détectés et amenés à essuyer les tirs des batteries secondaires de leur cible bien avant qu’ils soient à portée pour larguer leurs torpilles. À partir du Mahan au rang VII, les destroyers américains peuvent néanmoins lancer des torpilles sans devoir être détectés, même si ces dernières ont une portée plus courte que celles des destroyers japonais. Pour introduire un élément de comparaison, les destroyers américains doivent attendre jusqu'au rang IX avec le Fletcher pour se voir dotés de torpilles d'une portée de 10 km, alors que les Japonais en disposent dès le rang VI avec le Mutsuki, qui, en plus, les recharge plus rapidement!
Croiseurs
Les croiseurs américains misent tout sur leurs canons; qu’il s’agisse de batteries principales, secondaires ou AA, elles méritent tous les superlatifs. Abandonnant l’usage des torpilles après l'Omaha du rang V, ils peuvent au contraire envoyer une pluie d’obus dans presque toutes les directions grâce aux canons à cadence de tir élevée situés sur le long des navires de bas rang ou aux tourelles pivotant rapidement des navires de plus haut rang. Les ennemis, en particulier les destroyers, osant s’approcher à portée de ces canons sans effectuer de manœuvres d’évitement s’en iront rapidement nourrir les poissons. Bien que les batteries des croiseurs japonais aient bien souvent une portée de tir plus élevée et une puissance de feu plus importante, celles des croiseurs américains pivotent plus rapidement, ont une cadence de feu plus élevée et sont disposées dans une configuration conventionnelle. En raison de leur arc de tir élevé, les obus des croiseurs américains sont une arme à double tranchant puisqu’ils peuvent atteindre la citadelle des navires plus aisément mais souffrent d’une vélocité médiocre. Les batteries AA des croiseurs de l’US Navy n’ont aucun mal à dissuader n’importe quel avion de s’aventurer trop près ou même de s’approcher du moment que plusieurs escadrons ne sont pas regroupés, et même dans ce genre de situation, l’usage judicieux du tir défensif AA réduira rapidement le nombre d’avions à disposition des porte-avions adverses. Le Des Moines est ce qui se fait de mieux en matière de croiseur spécialisé dans le combat au canon, et sa puissante défense AA conjuguée à la cadence de tir sans pareil de ses batteries font de lui l’un des meilleurs croiseurs lourds.
Cuirassés
Les cuirassés américains adoptent une conception conventionnelle qui change peu d’un navire à l’autre. Bien que leurs canons ne possèdent pas un calibre aussi élevé et ne soient pas aussi puissants que ceux des cuirassés japonais, les navires de l’US Navy compensent cette faiblesse par un nombre de batteries et une cadence de tir plus importants, ce qui leur procure une puissance de feu par bordée incomparable. En dépit de leur portée de tir et de leur vitesse inférieures, les cuirassés américains peuvent encaisser d’importants dégâts pendant qu’ils se mettent en position pour faire feu sur leur cible. Il faut dire que le blindage de leur citadelle ne peut être pénétré que par les obus des plus gros calibres (en revanche, leur poupe et leur proue sont plus légèrement blindées). En escaladant les rangs, ils acquièrent peu à peu une plus grande mobilité et rattrapent dans ce domaine leurs concurrents japonais au rang VIII, avec le North Carolina. Bien que n’ayant jamais dépassé l’état de projet sur papier, le cuirassé de rang X Montana constitue le summum en la matière, et était censé rivaliser avec le Yamato (historiquement parlant, le dernier modèle de cuirassé était en réalité Iowa). }}