Navires du Japon
En raison du rework récent des porte-avions, certains passages ont été retirés en attendant leur actualisation.

Tout au long de son histoire, la marine impériale a remporté des victoires éclatantes et a développé des innovations technologiques. À titre d'exemple, on peut citer la bataille de Tsushima, la destruction du HMS Prince Of Wales et du HMS Repulse, le premier véritable porte-avions du monde, la redoutable torpille Type 93 « Long Lance », sans compter certains croiseurs et destroyers qui, bien qu'étant plus anciens que ceux de leurs adversaires, sont restés les navires les plus performants de leur classe durant la Seconde Guerre mondiale, toutes nations confondues. Cependant, plusieurs erreurs et oublis commis pendant la guerre par la marine impériale ont eu comme conséquence sa quasi-annihilation par la marine américaine. L'attaque sur Pearl Harbor était une victoire tactique mais une erreur stratégique, poussant à la guerre une nation qui, bien que peu préparée et peu disposée à entrer en guerre, disposait de ressources quasi - illimitées et de capacités de production inégalées. De plus, quasiment aucune des installations auxiliaires — chantiers de réparation navale, dépôts de carburant, infrastructure logistique — n’ont été touchées lors de cette attaque, permettant aux États-Unis de récupérer rapidement et de frapper fort en retour pour se venger. En revanche, le Japon n’avait pas les ressources nécessaires pour remplacer ses pertes aussi vite et dépendait énormément de ses importations. Réduire cette dépendance était d'ailleurs l'une des raisons principales derrière les désirs expansionnistes du Japon. Les investissements insuffisants de la marine impériale dans la lutte anti-sous-marine et dans l’armement antiaérien a permis à la marine américaine de pousser peu à peu le Japon à la reddition.
Les navires japonais ont de grandes variations de conception : chaque classe de navire est susceptible d'avoir des caractéristiques sensiblement différentes de celle du rang précédent, la marine japonaise ayant constamment expérimenté avec les différentes conceptions et doctrines qui l'ont influencé. Dotés systématiquement de torpilles plus performantes, de canons précis et à longue portée infligeant des dégâts par salve importants, d'une grande capacité de dissimulation et de mobilité, mais souffrant d'une faible capacité de survie, d'une défense antiaérienne médiocre et d'une cadence de tir peu élevée, leur style de jeu est très proche de la doctrine de la « bataille décisive ». Cette doctrine, qui a dominé la tactique de la marine impériale, préconisait de frapper rapidement, puissamment et avec précision les cibles d'importance ou inopinées, tout en gardant à l'esprit que chaque coup reçu allait être douloureux.
Destroyers
Les destroyers japonais requièrent de demeurer non détectés et à faire bon usage de leurs torpilles. L’arbre technologique se sépare au Tier V après l’Isokaze, avec une ligne se focalisant sur les torpilles et l’autre sur les canons, cette dernière se terminant au Tier VIII.
Les destroyers se focalisant sur les torpilles disposent de canons faibles, tournant lentement, lesquels ne valent pas la peine de tirer à moins qu’ils ne soient tous pointés en direction du même ennemi. Et même en ce cas, il est tout de même préférable de ne pas tirer pour ne pas être détecté. Les problèmes de dissimulation sont amplifiés avec les générateurs de fumée des destroyers japonais, lesquels ont moins de charges et durent moins longtemps, accordant dès lors moins de flexibilité à leurs capitaines pour se sortir de mauvaises situations. Leurs torpilles sont sans rivales à tous les tiers, possédant les dommages les plus élevés et la meilleure portée de tous les navires équipés de torpilles. Cela permet de tirer sur les navires ennemis alors même qu’ils sont au-delà de la portée de détection visuelle. A partir du Yugumo en Tier IX, leurs canons deviennent plus efficaces et les capitaines ont le choix parmi trois types de torpilles : avec une haute vitesse (jusqu’à une incroyable vitesse de 76 nœuds !) en contrepartie d’une moindre portée, une très longue portée mais avec une vitesse faible (le terme « faible » étant quelque peu impropre, puisque ces torpilles vont à plus de 60 nœuds), et une option intermédiaire avec une vitesse et une portée moyennes. Cela permet des styles de jeu variables et peut amener vos adversaires à s’y perdre. Combinée avec la compétence « Accélération des torpilles », les torpilles à courte portée peuvent être particulièrement vicieuses dans la mesure où il devient presque impossible aux capitaines ennemis d’esquiver des torpilles lancées à près de 81 nœuds.
La branche mettant l’accent sur les canons n’est pas, malgré les apparences, similaire à la branche des destroyers américains, mais certains des défauts empoisonnant la branche torpilles sont résolus jusqu’à un certain point, augmentant d’autant leurs capacités globales, tout en conservant les caractéristiques distinctives des destroyers japonais. Cependant, toutes ces améliorations sont progressivement implantées dans un processus graduel, les capitaines ne sentiront vraiment les différences qu'à partir du Shiratsuyu en Tier VII et de l'Akizuki au Tier VIII. Les vitesses de rotation de leurs tourelles sont meilleures, leurs canons tirent plus rapidement et plus loin (les dégâts des obus et leur vélocité sont quasiment les mêmes) et ils ont un meilleur équipement anti-aérien. Étonnamment, leurs dissimulations sont supérieures à celles de la ligne axée sur les torpilles, et les deux lignes ont accès aux mêmes modèles de torpilles. De plus, cette branche axée sur les canons a même une meilleure version du consommable « Boost du rechargement des torpilles » ! Malheureusement, les destroyers de cette ligne (à juste titre) ont moins de tubes lances-torpilles, un temps de rechargement de base plus long, leur mobilité est parmi les plus mauvaises chez les destroyers, avec une vitesse et une manœuvrabilité inférieure ainsi qu'une très mauvaise accélération.
Croiseurs
Comparés aux Américains, les croiseurs japonais ont moins de canons, mais ceux-ci sont souvent plus puissants, quoique généralement logés dans des tourelles qui pivotent lentement. Ils ont aussi souvent de meilleures manœuvrabilité et dissimulation, mais ont des citadelles très fragiles. Cependant, le vrai danger se situe dans leurs torpilles : pratiquement tous les croiseurs japonais sont équipés de torpilles équivalentes à celles de leurs petits cousins, les destroyers. Cette particularité est accentuée par le fait que, aux tiers plus élevés, les tubes lance-torpilles sont situés à l'arrière du navire. Ne soyez pas dupes, si un croiseur japonais commence à vous tourner le dos en plein combat, il a sûrement lancé une salve de torpilles dans votre direction. Leur armement antiaérien est suffisant pour assurer leur propre défense, mais leur permet difficilement de protéger leurs coéquipiers contre des assauts aériens. Le Zao est considéré comme le summum de ce que les Japonais attendaient de leurs croiseurs : frappant le premier et avec force, capable de réserver de mauvaises surprises aux navires osant s'approcher trop près durant les escarmouches, et, de manière générale, très efficace pour combattre les autres navires.