Navires de l'Allemagne

Après sa défaite, l’Allemagne s’est résolue à défier une nouvelle fois la Royal Navy, en élaborant le plan Z, mais le déclenchement précipité de la Seconde Guerre mondiale a empêché sa mise à exécution, laissant ainsi la marine allemande, désormais nommée Kriegsmarine, considérablement sous-équipée pour faire face à son voisin britannique. La flotte de surface n’a donc été engagée que dans des actions de soutien (comme lors de l’Opération Weserübung, désignant l’invasion de la Norvège et du Danemark) ou dans les attaques de convois marchands. La Kriegsmarine possédait néanmoins de puissants (bien que très peu nombreux) cuirassés et croiseurs de bataille, qui ont remporté plusieurs victoires en coulant le HMS Hood et le HMS Glorious. De plus, lorsqu’ils se sont retrouvés acculés par la Royal Navy, numériquement supérieure, ils ont opposé une résistance obstinée et admirable jusqu’à la fin, ce qui témoigne bien de la ténacité de leur équipage. La flotte d’U-Boote, la plus puissante force navale sous-marine au monde, était, comme auparavant, davantage redoutée que la flotte de surface allemande. Placée sous le commandement du grand-amiral Karl Dönitz, sous-marinier expérimenté qui a joué un rôle clé dans le développement de la flotte d’U-Boote après l’abandon du Plan Z, elle a causé des ravages dans les rangs britanniques et américains et dans les lignes de ravitaillement, coulant 14 millions de tonnes aux flottes alliées et plus de bâtiments de guerre que toute autre classe de navires durant la guerre. Les pertes croissantes infligées par la Royal Navy ont fini par contraindre la Kriegsmarine à capituler le 8 mai 1945, jour de la Victoire en Europe.
Destroyers
Les destroyers allemands offrent une multitude de styles de jeu aux joueurs. Un capitaine ayant apprécié les destroyers russes va adorer le maniement des canons principaux. Les fans des destroyers japonais vont apprécier leurs torpilles au rechargement rapide. Et les capitaines des destroyers américains vont se retrouver dans un des meilleurs destroyers de capture de points bases disponibles. Les petits tiers encouragent un style de jeu relativement agressif avec des arcs de lancement de torpilles vers l’avant, et ce jusqu’au Tier IV. Chargez un cuirassé ennemi en activant le Boost du moteur, changez de cap pour tirer les deux lanceurs situés à l’avant, rapprochez-vous pour arriver à bout portant, virez de bord et tirez avec les lanceurs latéraux. Contrairement aux destroyers américains, le consommable Générateur de fumée allemand ne dure pas aussi longtemps, c’est pourquoi il sert principalement en tant que mesure défensive. Le destroyer T-22 de Tier V perd ses arcs de tir vers l’avant, et sert de transition entre les bas tiers et les hauts tiers de la branche. Les choses deviennent intéressantes à partir de l’Ernst Gaede, le Tier VI, car il ajoute un équipement fort intéressant dans l’arsenal des capitaines allemands : la Recherche hydroacoustique. Désormais, la proie devient le chasseur, car, à partir du Tier VI, les destroyers allemands sont capables de charger en direction d’un écran de fumée adverse puis activer la Recherche hydroacoustique pour détecter les torpilles lancées et les navires qui y sont dissimulés. Les destroyers ennemis ne sont plus en sécurité s’ils restent dans leur écran de fumée dans un point de capture. Avec l’aide de la Recherche hydroacoustique, vous pouvez les couler sans être vu, ou les forcer à se replier pour ensuite capturer le point pour votre équipe. La Recherche hydroacoustique permet également aux destroyers allemands de faire de la reconnaissance pour le reste de la flotte et de repérer les torpilles adverses tirées sur les cuirassés alliés. Et pour varier encore plus les choses, l’Ernst Gaede et le Z-23, respectivement Tier VI et VIII, peuvent tous deux monter des canons de 150mm. Ces canons, additionnés à des obus AP puissants, permettent aux capitaines de destroyers allemands expérimentés de toucher la citadelle des croiseurs montrant leur flanc. Cependant, ces destroyers possèdent tout de même leurs faiblesses. Ils peuvent être relativement vulnérables face à l’aviation ennemie, qu’elle soit de reconnaissance ou d’attaque. De plus, leur large coque les rend vulnérables aux tirs d’obus AP provenant des croiseurs et cuirassés adverses, qui infligeront davantage de dégâts qu’aux destroyers d’autres branches. Un capitaine de destroyer allemand doit toujours garder en tête ces faiblesses lorsqu’il prend part à une bataille. Et n’oubliez pas, le travail d’équipe est la chose la plus importante !
Croiseurs
Les premiers navires de la branche des croiseurs allemands sont des versions plus légères des croiseurs des autres nations, mais en gravissant les rangs (en particulier à partir du rang 6), la branche dévoile ses véritables atouts : des tourelles qui pivotent très rapidement et qui hébergent des batteries à cadence rapide pouvant tirer de puissants obus perforants (AP) à longue distance, surclassant les croiseurs américains et japonais et même certains cuirassés en termes de portée de tir ! En outre, ils possèdent la plus grande quantité de points de vie de leur classe, ce qui leur permet d’encaisser de nombreux dégâts avant d’être envoyés par le fond. Toutefois, la trajectoire en arc élevé de la plupart de leurs obus peut parfois être une arme à double tranchant. Fait intéressant, les torpilles dont sont équipés les croiseurs allemands à partir du rang 5 sont toutes identiques. Il ne serait pourtant guère judicieux de les sous-estimer puisque, bien que leur portée de 6 km ne soit que légèrement supérieure à celle des torpilles des croiseurs américains, leur vitesse de 64 nœuds en fait d’elles les torpilles les plus rapides avant le modèle Type 93 mod. 2 du croiseurs japonais Ibuki au rang 9. Les croiseurs allemands souffrent néanmoins d’un blindage peu épais, d’une faible dissimulation, d’obus explosifs (HE) peu performants, et d’une vitesse, d’une manœuvrabilité et d’une défense antiaérienne qui n’ont rien d’exceptionnel. Seuls les commandants qui sont passés maîtres dans l’art d’atteindre les points faibles des navires adverses avec des obus AP tout en gardant leur distance parviendront à s’illustrer sur ces navires, et ceux qui ne feront que tirer constamment des obus HE n’auront qu’une efficacité limitée en combat.